lundi 13 juin 2011

Les Chroniques d’une pieuvre

En novembre 2010, à l’occasion d’un salon du Livre à la BnF, j’ai pu rencontrer Laure Mezarigue qui m’a présenté en quelques mots son premier roman. L’histoire m’a paru pas mal, en réalité... c’est super, je dirais même tentacool ! Son style d’écriture, le ton qu’elle emploie, les comparaisons, les personnages... tout y est pour passer un agréable moment !


Quelques mots sur Laure Mezarigue :

Agée de 34 ans, Laure est à la fois consultante, écrivain et bloggeuse. Son livre porte d’ailleurs le même nom que son blog, dont je vous mets le lien ici : http://tentaculture.typepad.com/. C’est pour une amie qui traversait une épreuve douloureuse de la vie qu’elle a décidé d’écrire et d’auto-publier ce livre, dont chaque page est imprégnée de son humour. Son but : lui redonner le sourire et le goût à la vie. En d’autres termes, son roman agit comme une sorte de thérapie par le rire. Une version féminine et littéraire de Docteur Patch (film avec Robin Williams)?

 Voici comment elle se présente :
« Je suis un auteur humoristique. C’est très difficile de faire rire, mais pour moi c’est la voie la plus noble pour atteindre le cœur des gens. Le comique est souvent minimisé et décrédibilisé en raison de la forme employée pour véhiculer des messages, mais je ne connais pas de moyen plus désarmant et plus fort pour toucher quelqu’un. Les messages d’humour sont souvent des messages d’amour d’ailleurs, à mes yeux. L’une des modalités humoristiques que je travaille le plus consiste à faire naître le rire de situations de contraste. D’ailleurs, celui qui maîtrise cela, a tout compris à mon sens. Les frères Astier, par exemple, exploitent parfaitement ce mécanisme dans des séries comme « Kaamelott » ou « Hero Corp » : un super héros qui fait des bulles de savon en guise d’attaques, c’est juste énorme. Sinon, j’aime bien frapper le lecteur au moment où il s’y attend le moins, c’est mon côté sniper. Le rire doit être franc, généreux. Le lecteur doit se marrer à s’en décrocher la mâchoire, sinon, on passe à côté. Le meilleur test, c’est lorsque je me relis et que je ris moi-même de ce que j’ai écrit. Là, je sais que j’ai atteint mon but. Et lorsque je parviens au fou-rire, sous le regard souvent médusé de mon entourage, alors, je sais que j’ai gagné. »

Cet extrait provient d’une interview effectuée par Clément Chatain sur http://actualite.booxeo.com/article.php?id=110 (pour en savoir plus sur Laure cliquez sur le lien ;) )


Mon avis :
Un coup de blues ? Le remède est simple : quelques pages des Chroniques d’une pieuvre et ça repart ! J’ai passé un très bon moment en compagnie de ce livre où l’auteure fait état de son humour désopilant. Moi qui ai l’habitude de lire le soir, il a fallu que j’étouffe mes fous rires dans mon oreiller sous peine de réveiller tout le monde car j’étais dans l’impossibilité de m’arrêter ! En résumé, pas besoin d’antidépresseurs, le livre de Laure Mezarigue vous fait passer un moment de pur bonheur, et qui vous fera par la même occasion travailler vos abdos (autant lier l’utile à l’agréable, l’été approche...).

Par ailleurs, à la lecture de ce livre, il est possible, à mon avis, de faire un rapprochement avec Le Journal de Bridget Jones(1996) d’Helen Fielding et le film de Nora Ephron Vous avez un message(1998). En effet, Les Chroniques d’une pieuvre raconte les déboires d’une femme à trouver l’homme de sa vie. Son mode opératoire est Internet, auquel s’ajoutent textos et mails à toutes heures du jour et de la nuit. C’est sur la toile qu’elle rencontre des ‘spécimens’ plutôt intéressants (ou pas) que l’auteure nomme en fonction de leur animal-totem ou encore de leurs fantasmes ; on retrouve donc l’Homme Gourmet, l’Homme Mégalo...

La quête de l’amour est semée d’embuches, et quand on parvient enfin à le trouver, on est parfois loin de ce que l’on imaginait...


Infos :
Elle publiera bientôt un second roman dont le titre est L’agrément. En voici, un petit résumé :

« L’agrément est un roman choral qui parle de personnes devant surmonter leur difficulté d’être pour s’insérer professionnellement. Nous avons tous croisé au sein de nos métiers respectifs des personnes en grande souffrance morale. Dans 90% des cas, cela se termine en arrêt maladie, la personne sombre dans les oubliettes de la mémoire labile de l’entreprise et parfois, on ne la revoit même plus revenir pour reprendre son poste « parce que c’était trop, tu comprends »… » http://tentaculture.typepad.com/mon-blog/11-projets-en-cours/

Laure est sur Facebook si vous désirez faire plus ample connaissance !


Voici le lien pour acheter Les Chroniques d’une pieuvre : http://www.thebookedition.com/chroniques-d-une-pieuvre-laure-mezarigue-p-38037.html



A lire sans modération !


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