lundi 25 juillet 2011

Le Ballet des Ames de Céline Guillaume

Céline Guillaume est une jeune écrivaine, vivant dans les magnifiques plaines du Morvan où elle trouve l’inspiration pour ses histoires fantastiques. Après plusieurs années de danse aux conservatoires de Rouen et  de Versailles, elle est contrainte d’arrêter. Cependant, la danse des mots sur le papier vient remplacer celle sur scène. Et quel plaisir pour nous autres lecteurs !

Aimez-vous la danse ? Le Ballet des Ames vous séduira forcément. La poésie de Céline glisse sur le papier, virevolte entre les lignes et nous souffle la mélodie de ses pensées. Je vous préviens vous risquez fortement d’être envouté par le pouvoir de Céline, alias Sorceline, qui use de l’écriture à merveille. Le paysage de Bretagne est la scène où elle puise tous les éléments qui font de la lecture de ce livre un plaisir. Lorsque l’on plonge dans le roman, on se sent tout de suite porté par son style d’écriture à la fois poétique et féérique. Son texte s’anime et devient réel sous nos yeux, nous immergeant dans son univers médiéval qu’elle connait bien puisqu’elle possède un DUTAE en archéologie du Moyen-âge.

Voici ce que nous apprend la quatrième de couverture :
Voilà une fresque pleine de souffle et d’émotion, en cette aube du XIIIème siècle, celui d’un parcours extraordinaire, celui d’Enora, une simple paysanne orpheline, qui depuis son enfance, porte le poids d’une terrible prophétie.
Comme des enluminures: la pourpre et l’acier des chevaliers, l’envoûtante et mystérieuse Bretagne des Légendes, le ferraillement des tournois et des guerres féodales… suivez ces destins enchevêtrés dont Enora tient les fils.

En effet, le destin d’Enora va se trouver complètement bouleversé. Du village où elle a été élevée par une femme rustre, qui ne lui apporta aucune tendresse, elle va être contrainte de s’enfuir. Elle se refugie dans le château du seigneur, y devenant servante. Cependant, bien qu’on imagine son destin s’éclaircir et devenir plus paisible, il n’en est rien. La fragile et toute jeune Enora doit faire face à la vie de château qui n’est pas celui des contes de fées. De plus, des révélations surprenantes vont assombrir le tableau. Cependant, la nature, foyer des forces féériques, lui apportera le soutien dont elle a tant besoin.

En somme, on pourrait comparer Céline à une cuisinière hors pair ; ses ingrédients principaux sont le médiéval, la magie, la féérie, l’amour, la mort mais aussi la vie. Cependant, elle a sa façon à elle de les accommoder pour nous concocter une histoire savoureuse. Le seul hic... rien n’est parfait, mais c’est plutôt ici un compliment : eh bien quand on aime quelque chose on voudrait que le plaisir dure ! Tout simplement ! On aimerait en apprendre un peu plus sur les personnages, se balader plus longtemps sur les terres bretonnes... Oui, je sais, je suis un peu gourmande, mais je l’assume pleinement !

Retrouvez Céline Guillaume sur Facebook mais aussi sur sa page personnelle. Suivez son actualité, vous pourrez sûrement la rencontrer lors d’un salon ou d’une séance dédicace dans votre région.

Pour information, Céline est récemment passée à l’émission Impressions sur France 3 Bourgogne afin de présenter son livre, Le Ballet des Ames. Je vous mets le lien ici afin d’en apprendre plus sur ce bel ouvrage.

 ***Agréable lecture à toutes et à tous ***

lundi 11 juillet 2011

Voyage en Cornouailles


   Du 25 juin au 2 juillet, je suis partie en vacances avec ma meilleure amie, à bord de ma petite Twingo, dans les Cornouailles (pour ceux qui ne connaissent pas, cela se situe au sud-ouest de l’Angleterre). Ce n’est pas la première fois que je me rends en Grande-Bretagne, mais c’est de loin le plus beau voyage que j’y ai fait ; c’est pour cela que je dédie un article à cette magnifique région.

   Je tiens d’emblée à dissiper des préjugés sur ce pays où on ne cesse de répéter qu’il pleut des cordes ! Détrompez-vous ! Certes, il ne fait pas 30°C en été mais le climat est doux. On y trouve d’ailleurs nombre de palmiers (cela pourrait presque rivaliser avec le sud de la France !). Et s’il n’y pleuvait pas un peu, les Cornouailles ne seraient pas ce qu’elles sont : des paysages verdoyants, fleuris et sauvages.

   Nous avons loué un adorable cottage à Polruan, un charmant petit village de pêcheurs situé en face de la petite ville de Fowey, qui a gagné en notoriété grâce à Daphné du Maurier, auteure de Rebecca, parmi d’autres romans.

   Ce petit village convivial et où il fait bon vivre a été le point de départ de nombreuses visites ; en voici les principales :

*Eden project : des « bulles » impressionnantes renfermant des reproductions de forêts subtropicales et méditerranéennes. A voir...

*The Lost Gardens of Heligan : pour accéder à ces jardins, nous avons tout d’abord pris un bateau faisant la liaison entre Fowey et Mevagissey, puis de là un bus. Ces jardins faisaient autrefois partie du domaine d’Heligan dont la demeure se situe au cœur des jardins mais est inaccessible au public. Les jardins méritent le coup d’œil ; je pense qu’au printemps le spectacle doit amplement mériter le détour. De plus, la « jungle » donne l’impression de pénétrer dans un autre pays. Vous serez également surpris par quelques curiosités comme la « Mud Maid »...

*Tintagel : les ruines du château, dit du roi Arthur, trônent sur les hauteurs, à fleur de la mer, révélant un paysage et une vue grandioses. Cependant, nous avons dû faire appel à notre désir de contempler une vue magnifique au sommet pour escalader les marches escarpées. Vous êtes prévenus... mais quelle récompense ensuite !

*St Michael’s Mount : et oui, les Anglais ont également leur Mont Saint-Michel. Pour information, c’est en 1066 que les Français ont décidé d’y construire une abbaye qui est ensuite devenue une forteresse sous le règne d’Henry VIII. Le Mont est très beau à visiter ; le château est entouré de jolis jardins en terrasse. Cependant, attention à la marée ; lorsque nous sommes reparties, le chemin commençait à être recouvert par la mer !


   A l’aller, nous avons traversé le Dartmoor où nous avons croisé le chemin de poneys sauvages. Dans la brume, je peux vous assurer que cela avait quelque chose de magique. Nous avons également pu admirer l’un des plus beaux villages de cette région entièrement composé de petites chaumières : Buckland-in-the-Moor. Sur la route, nous sommes passées à côté de Stonehenge qui, à mon avis, ne mérite pas nécessairement qu’on s’y arrête.


En résumé, si vous voulez aller dans les Cornouailles, munissez-vous :

-d’une bonne voiture (c’est la campagne profonde et les chemins sont parfois difficiles d’accès) et d’un GPS,

-de chaussures de marche,

-un appareil photo bénéficiant d’une carte mémoire conséquente,

-et, selon la saison, de crème solaire !



Enfin, attention aux :

-poneys, moutons, lapins, faisans et autres petites bêtes se tenant négligemment sur la route,

-aux routes à deux sens mais où seulement une voiture peut passer,

-aux limitations de vitesse,

-et n’oubliez pas de vous arrêter autant que possible pour admirer la beauté du paysage !



Lectures conseillées :

*Le Guide Voir sur la Grande-Bretagne, éditions Hachette
*Des livres de Daphné du Maurier


Bon voyage !